1 août 2014
5
01
/08
/août
/2014
03:33
Le bris soudain des funes
D’un noroît égaré
Vient contrarier la lune
Dans ses jeux de marées
L’arrivée des nuages
Qui effacent le ciel
Tire un drap un peu sage
Et cependant sensuel
Les étoiles une à une
Referment leurs paupières
S’offre alors à chacune
Un étrange mystère
L’océan se rebiffe
De n’être plus alors
Ce froid miroir lascif
Reflet de pièces d’or…