Au pas de la trotteuse...

Mon crâne aux courants d’air

Héberge encor’ ce soir

Dame mélancolie

Dans sa cape de suie

Et mon cœur en errance

Vient rythmer ma souffrance

Et juste embués mes yeux

Défient la morne lune

Elle paraît me guetter

De sa lumière torve

Se parant lentement

D’un grand voile de laine

Les volets crissent un peu

Annonçant quelques pluies

La pénombre m’angoisse

Aux pas de la trotteuse…

Comments

[Jacqueline]

Quand s'invite l'insomnie
Que tu entres en mélancolie
S'intensifie tout bruit
Et longue est la nuit

Amitié Poète
Jacqueline

[Nina Padilha]

Accablement de nuit blanche avec le temps qui passe.
Les aiguilles sont sans coeur.
Bisous !