6 janvier 2013
7
06
/01
/janvier
/2013
03:01
La nuit avait tiré
Comme un tulle d’argent
Sur les cheveux bouclés
Des vallons assoupis
Acide était la bise
En ce matin distrait
Qu’un soleil anémique
Allumait lentement
Même la mer inquiète
Avait pris ses quartiers
Oubliant quelques barques
Sur des vases huileuses
Elles s’exhibaient là
Telles des poissons morts
Le parfum de la plage
Me semblait mortifère…