23 décembre 2012
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Lors le ciel s’est couvert
M’assombrissant d’un coup
J’y ai trouvé mon âme
Au bord d’une rivière
Elle avait déposé
Sur une blanche pierre
Quelques vieux souvenirs
Que je croyais éteints
Flânait là le sourire
De mes tendres années
Les grands tapis de fleurs
Et les cloches en fête
Puis lentement monta
La symphonie marine
L’océan triomphant
Et le cri des oiseaux
D’autres âmes peut-être
Tendres et bienveillantes
M’observaient en ce lieu
Lumineux et léger
Mais bien plus tristement
Vint le frémissement
Des vertes frondaisons
Ombrant une clairière
C’est un soleil cruel
Qui soudain me guetta
Je n’étais qu’un enfant
Je ne le savais pas…