17 février 2012
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Ô mon horloge vide
Tu me sembles effrayée
Apeurée et livide
Que veux-tu me crier ?
Mais où sont donc les heures
Que tu me décomptais
Et puis ces demi-heures
Qu’après tu découpais ?
Ô dépouille sans âme
Tu es là devant moi
Comme une triste dame
Sans chaleur sans émoi
Tel bateau citadin
Couronnant un parterre
Te dresses sans dédain
Vaine dans ton mystère…