10 février 2014
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Les ors du crépuscule
Se mêlèrent à l’onde
Puis le vent déposa
Les traînes de la nuit
Majestueux froissement
D’un velours absolu
Constellé de veilleuses
Vacillantes et craintives
D’étranges papillons
Accrochèrent à ces feux
Leurs ailes colorées
Faseyant sans reflets
Je crus alors entendre
Enveloppée d’un souffle
La troublante complainte
Des marins trépassés…