17 mars 2013
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Me perdre dans l’obscur
Pour que juste scintillent
De lointaines étoiles
Je rentre dans la nuit
L’océan qui halète
Vient abreuver la plage
Qui dans l’ombre absolue
Se dilue sans un bruit
Les tamaris inquiets
Effacent le néant
Berceaux verts et lascifs
Pour des oiseaux aphones
Même le blanc village
Ne reflète à cette heure
Que le vide et le froid
D’une aube encore absente…