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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 03:02

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Me perdre dans l’obscur

Pour que juste scintillent

De lointaines étoiles

Je rentre dans la nuit

 

L’océan qui halète

Vient abreuver la plage

Qui dans l’ombre absolue

Se dilue sans un bruit

 

Les tamaris inquiets

Effacent le néant

Berceaux verts et lascifs

Pour des oiseaux aphones

 

Même le blanc village

Ne reflète à cette heure

Que le vide et le froid

D’une aube encore absente…

 

 

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commentaires

P
Hommage élégiaque au poète indicible du Genêt, Giacomo Leopardi<br /> <br /> Giacomo Leopardi<br /> Oh toi, Leopardi né à Recanati,<br /> Tu portas sur la vie, le regard des «antiques»<br /> Et même, les «lumières» semblaient pâles pour toi,<br /> Du haut du belvédère de la pensée antique ;<br /> Tu vivais en ton siècle comme un exilé,<br /> Qui a connu l’âge d’or et se languit d’ennui.<br /> Recanati, pour toi, était comme un caveau<br /> Dont tu ne t’échappais qu’au travers de tes livres.<br /> Ivre de grec et féru de latin,<br /> Seule la bibliothèque était ta vraie amie.<br /> Latiniste à huit ans, Helléniste à quatorze,<br /> Si ton corps t’enfermait, ton esprit t’élevait ;<br /> Bien haut, dans les hauteurs où dominent les aigles.<br /> Très tôt dans la palette de tes talents immenses,<br /> Tu sus choisir la muse comme cime des arts ;<br /> Et devint son Mozart, ciselant de ses mots,<br /> Que tu allais cueillir dans les champs de diamant,<br /> Dans la Grecque éternelle qui irrigue l'Esprit,<br /> Tu souffrais en silence ton époque mesquine.<br /> <br /> Par ton hommage à Dante tu commenças d'écrire<br /> Et souffrait tellement pour ta patrie meurtrie.<br /> Ainsi tu ravivas la mémoire, des légions enfouies<br /> Sous les neiges et les glaces de la Russie glaciale,<br /> Là où, Napoléon, conduisit tes enfants<br /> Où dans de vains combats ils moururent, si loin.<br /> Admirant la nature tu en perçus la grandeur,<br /> Mais en compris aussi les minéralités froides<br /> Dont l'éternel retour se rit de nos soucis,<br /> Alors que nous goûtons des lieux apprivoisées<br /> Son chaos naît et renaît en "Bige Bang" convulsifs,<br /> Et moins que des fourmis, elle se soucie de nous.<br /> Gravissant les volcans tu pouvais contempler<br /> Le peu de cas fait, de cités, jadis si glorieuses.<br /> Tu pouvais mesurer l'immense solitude<br /> Qui pétrifia Pascal et rend tout orgueil dérisoire,<br /> Comme pure chimère dans les champs du Cosmos<br /> Ou le temps ne suit pas, nos piètres horloges.<br /> Et, pourtant gravissant les pentes du Vésuve<br /> Du Genêt si chétif, tu saisis la grandeur ;<br /> Celle même, des humains face à l'inexorable.<br /> Mieux encore tu en appelas à la fraternité humaine,<br /> Et face aux cataclysmes toujours renouvelés<br /> Tu conseillas de ne pas y rajouter nos propres maux.<br /> Toi que l'on désigna : "prince du pessimisme" ;<br /> "Sombre amant de la Mort, pauvre Leopardi",<br /> Tu fus plus bien plus que d'autres, un sceptique attentif,<br /> Aux peines de tes frères, et à leurs vains combats,<br /> Toi le savant chétif qui mourut à trente-neuf ans,<br /> Tu goûtas la passion de cruelles qui repoussaient ta bosse.<br /> <br /> Paul Arrighi (Toulouse)
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N
Mais l'aube s'en viendra,<br /> Comme tous les matins,<br /> Surprendre, dans tes draps,<br /> Tes rêves de satin.<br /> Bisous !
Répondre
M
Splendide ! Merci pour ce partage.<br /> Amicalement
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