12 août 2013
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Une nappe de brume
Pour simple couverture
C’est la mer qui s’enrhume
En courant la batture
Par-dessus, le ciel vide
Semble s’être effacé
Tant il paraît livide
En ce matin glacé
La dune est désertée
Sous sa crinière verte
Bousculée, éreintée
D’écume recouverte
C’est un curieux silence
Qui règne en cette aurore
Une froide indolence
Oui Groix somnole encore…