25 juillet 2013
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Edentée pauvre garce
Ton souffle me barbouille
Je sens ton ombre noire
Persifler à ma porte
Eructant et crachant
Tu ne cesses ta ronde
Dans ce ciel de ténèbres
Que tu as revêtu
Et pourtant il me semble
Que des hommes te servent
Se réclamant d’un Dieu
Qu’ils disent rédempteur
Ces tristes marionnettes
Nourrissent ton commerce
Quand tu poursuis ravie
Ton horrible besogne
Mais je t’ai devinée
Dans ta cape efflanquée
Maîtresse de la nuit
Aux lunes infécondes
Tu n’es qu’une salope
Ma pauvre vieille folle
C’est à toi que je parle
Toi qu’on nomme la mort…