28 mai 2013
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C’est un moite suroît
Qui se laissa bercer
Par le chuchotement
D’une pluie matinale
La mer était étale
Et se mêlait aux larmes
D’une aube chagrinée
Par un triste printemps
Des barques dépitées
Se dandinaient encore
Espérant sur la cale
D’improbables pêcheurs
Les mouettes désœuvrées
Ronchonnaient sans répit
Dessinant sur le ciel
D’invisibles messages
Ainsi le jour passa
S’enfuyant sans mémoire
L’on entendit au soir
Une corne pleurer…