27 mars 2010
6
27
/03
/mars
/2010
05:36
Ces sommets monstrueux
Se mêlent aux nuages
Imposant leur fracas
Aux marins fatalistes
L’immensité laiteuse
Semble s’y refléter
Mais c’est la solitude
Qui grave leurs yeux clairs
Pensent à leur famille
Ignorant à l’instant
Que le bateau fait route
Aux portes de l’enfer
Et cette mer d’écume
Se gonfle de terreurs
Comme flancs de montagne
Effrayants et glacés
Les hurlements sauvages
Des vents devenus loups
Se jettent affamés
Sur le triste équipage