23 octobre 2010
6
23
/10
/octobre
/2010
05:30
Taire ses souvenirs
Les laisser se dissoudre
Aspirés brusquement
Par les brumes d’été
Ne plus jamais penser
Les réveils sont si lourds
A ces vieilles amitiés
Aujourd’hui oubliées
Quant aux amours volages
Tels oiseaux migrateurs
Ils se sont envolés
Au bout de l’océan
Sournoise nostalgie
Parée de ses regrets
Je voudrais tant la fuir
Fut-elle sans lendemain…