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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 05:51




Doux rayon de soleil

Tu attends là patient

Qu’enfin je me réveille

Tu es bien le printemps

 

Oubliés les frimas

Le tendre vert des feuilles

Tu réchauffes déjà

Le granit de mon seuil

 

Leurs passés enneigés

A quérir moindres miettes

Les oiseaux obligés

Lors me font grande fête

 

Intimidées les fleurs

Dévoilent leurs pétales

A ces merles siffleurs

Dans une ambiance étale…

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 05:38




Je m’abandonne enfin

Aux forces insipides

Qui me mènent aux confins

De torrents intrépides…

 

Et la terre et la mer

En assauts séismiques

S’accouplent un peu amers

En relents volcaniques…

 

C’est mon âme qui cogne

Non mon cœur effrayé

Tâtonnements ivrognes

De peurs demain raillées…

 

Etendu sur mon lit

Je distingue au plafond

Vêtu de son lambris

Monstres de mes tréfonds…

 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 05:51




Quand la nuit éreintée

Dresse ses ombres noires

Le ruisseau délité

Ruisselle sans espoir

 

Quand le ciel embrumé

Dépose mille perles

Sous les hautes feuillées

Où sommeillent les merles

 

Quand le chemin tracé

Dévoile ses ornières

Qui se gorgent glacées

De boues et de poussières

 

La campagne revêt

Ses couleurs automnales

Le costume désuet

D’une ambiance atonale

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 05:48





Une immense tristesse

A envahi la table

Esquissant pauvre plainte

De sanglots étouffés

 

Et le grand lustre muet

Distille son halo

En étonnant voyeur

D’une pauvre souffrance

 

L’horloge seule efface

De son lent balancier

Effluves parfumées

D’un repas méprisé

 

Dans son panier jauni

Le compagnon fidèle

Projette son chagrin

Dans ses yeux qui divaguent

 

La douleur invitée

En isolant la pièce

Où sur un lit propret

Repose l’être aimé…

 

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 06:45




La grève s’est découverte

Peinte au couleur de lune

Placidement offerte

Aux ombres de ses dunes

 

L’océan retiré

Contemple les étoiles

Ses barques amarrés

Ont affalé leurs voiles

 

Ecoute le murmure

De son ressac timide

Dévorant sans armure

Un sable trop humide

 

Regarde les Saisies

Qui t’indiquent Belle Île

Ultime trait rosi

Sur l’horizon tranquille

 

Laisse toi emporter

Par cette rare ambiance

Que Groix peut t’apporter

Telle fête des sens…

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 05:42

Saisies.JPG

 

 

C’est la bise fétide

Qui pousse vers la mer

Des nuages trop secs

Qui me glacent les os

 

La traîtresse incisive

Agite sans répit

Une lande anémiée

Aux épines grisâtres

 

Cette sévère harpie

Susurre son acide

Aux barques qui frissonnent

Dans l’humide clapot

 

Elle a laissé mourir

Le tout dernier hiver

Mais persiste toujours

A prolonger ses œuvres…

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 05:13




Jetez au fossé

La foi illusoire

La quête impossible

Pour un simple humain

 

Ne pas s’enivrer

De ces espérances

Qui ne sont rien d’autres

Que de tristes leurres

 

Lors les artifices

Sont insignifiants

Les fastes terrestres

Juste ridicules

 

De l’humilité

Poindront les valeurs

Qui feront de nous

Des êtres debout

 

Partager la vie

Mais aussi l’amour

Pour faire de la terre

Un douillet village

 

Quant à l’au-delà

Laissez-le aux fats

Car l’heure venue

Qui mourra verra…

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 05:46




Quand soudain point l’aurore

Que  se charge le ciel

Je sais déjà qu’alors

La déprime ruisselle

 

De ces pluies inconnues

Averses cérébrales

De pensées si ténues

Que sombre le moral

 

Les idées s’obscurcissent

Quand roule le tonnerre

Puis les éclairs jaillissent

Dans la chaleur de l’air

 

Tourbillonne le vent

Qui affole l’esprit

Rend l’océan bavant

Ma sagesse détruit…

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 05:41




 Ô ma belle endormie

Tes paupières si fines

Semblent voiles à tes yeux

Qui me sourient encore

 

Ô ma belle assoupie

Ton tendre corps lové

Paraît me murmurer

La passion de l’étreinte

 

Ô ma belle apaisée

Ton abandon confiant

Donne à ton doux sommeil

L’enveloppe d’un rêve

 

Ô ma belle compagne

Ton partage précieux

Me réjouit chaque fois

Dors ! Je veille sur toi…

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 05:36




Ces sommets monstrueux

Se mêlent aux nuages

Imposant leur fracas

Aux marins fatalistes

 

L’immensité laiteuse

Semble s’y refléter

Mais c’est la solitude

Qui grave leurs yeux clairs

 

Pensent à leur famille

Ignorant à l’instant

Que le bateau fait route

Aux portes de l’enfer

 

Et cette mer d’écume

Se gonfle de terreurs

Comme flancs de montagne

Effrayants et glacés

 

Les hurlements sauvages

Des vents devenus loups

Se jettent affamés

Sur le triste équipage

 

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